[Chronique] Haro sur l’hypercapitalisme !
Le succès des idées critiques à l’égard du capitalisme porte un économiste proche de la gauche comme Thomas Piketty à une reconnaissance internationale. Dans son dernier ouvrage, « Capital et idéologie », il décortique les systèmes esclavagistes et coloniaux.
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Stéphane Ballong
Stéphane Ballong est directeur adjoint de la rédaction.
Publié le 6 novembre 2019 Lecture : 3 minutes.
Est-ce bientôt la fin du capitalisme dérégulé et de ses excès ? Comment ne pas se poser la question quand même le Financial Times, le quotidien de la City (racheté, en 2015, par le japonais Nikkei), appelle désormais à son « renouveau » ? « Les entreprises doivent faire des profits, mais elles doivent aussi avoir un but », estime notre confrère. Quant à Martin Wolf, son éditorialiste économique en chef, il fait froidement porter la responsabilité de la « forte hausse des inégalités » observées depuis quarante ans, aux États-Unis et ailleurs, au… capitalisme !
« Propriété temporaire »
Il faut se pincer pour y croire. On jurerait entendre Thomas Piketty, l’économiste de la gauche plus ou moins radicale, auteur de Capital et idéologie (publié en septembre aux éditions du Seuil), proche d’Esther Duflo – lauréate du prix de la Banque de Suède 2019 (le « Nobel » d’économie) pour ses travaux sur la pauvreté –, et probable futur récipiendaire de cette même récompense !
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