Maroc : quel avenir pour le PPS après avoir tourné le dos au gouvernement ?

Le Parti du progrès et du socialisme (PPS), membre de tous les gouvernements depuis plus de vingt ans, a quitté l’équipe de Saadeddine El Othmani à la faveur du remaniement ministériel de début octobre. Comment peut-il se positionner pour continuer à exister ? Analyse.

Nabil Benabdallah, le secrétaire général, s’exprimant lors d’une réunion du Parti du progrès et du socialisme (PPS). © YouTube/Hespress

Nabil Benabdallah, le secrétaire général, s’exprimant lors d’une réunion du Parti du progrès et du socialisme (PPS). © YouTube/Hespress

fahhd iraqi

Publié le 25 octobre 2019 Lecture : 3 minutes.

Après avoir été sous le feu des projecteurs sur la scène politique nationale lors de sa sortie du gouvernement, le parti du livre a provoqué quelques remous diplomatiques. En effet, un communiqué, dans lequel il qualifie l’intervention turque en Syrie « d’agression » et de « crime de guerre », n’a pas été du goût d’Ankara. L’ambassadeur turc au Maroc a dénoncé « une vague de désinformation » en faisant allusion, entre autres, au texte du PPS.

« Pour continuer à exister politiquement, le parti a besoin de créer l’événement, de faire du buzz. Mais c’est un terrain glissant », s’alarme une source proche des socialistes. En effet, les dérapages diplomatiques peuvent précipiter la chute de personnalités publiques, comme récemment celui de Salaheddine Mezouar, désormais ancien président de la CGEM, qui l’a appris à ses dépens après son commentaire « irresponsable » sur la situation en Algérie.

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