Foot business : les transferts, indispensable levier économique pour les clubs africains

La vente de joueurs est une source de revenus importante pour les clubs subsahariens. Mais les gains ne sont pas toujours à la hauteur des attentes et des investissements consentis.

L’Ouganda marque un but lors de son match contre le Zimbabwe à la CAN 2019, le 26 juin au Caire (photo d’illustration). © Hassan Ammar/AP/Sipa

L’Ouganda marque un but lors de son match contre le Zimbabwe à la CAN 2019, le 26 juin au Caire (photo d’illustration). © Hassan Ammar/AP/Sipa

Alexis Billebault

Publié le 25 octobre 2019 Lecture : 4 minutes.

Salomon Kalonda, le directeur financier du TP Mazembe (RDC), est réputé dur en affaires. Le club de Lubumbashi présidé par Moïse Katumbi dispose d’une surface financière suffisante pour tenir tête aux Européens. « Mais on fait souvent le même constat : ceux-ci ont la plupart du temps tendance à vouloir acheter les joueurs africains à des prix trop bas », soupire le dirigeant. « On a aussi parfois le sentiment que les clubs africains ne connaissent pas la vraie valeur de leurs joueurs. »

Les « Corbeaux » – référence au maillot noir et blanc de l’équipe – , dont le budget tourne autour de 8 millions d’euros, ont déjà vendu plusieurs joueurs en Europe, selon une stratégie bien définie. « On a un prix de vente fixe. Mais nous négocions systématiquement un pourcentage à la revente, le plus souvent autour de 30 %. Parfois plus. »

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