Présidentielle en Algérie : vingt-deux candidats officiellement enregistrés

Vingt-deux candidats ont été enregistrés par l’Autorité nationale indépendante des élections (Anie), dont deux ex-Premiers ministres du président déchu Abdelaziz Bouteflika, le délai de dépôt ayant expiré samedi à minuit. Le scrutin est prévu le 12 décembre prochain.

Manifestation à Alger, le 24 mai. La rue algérienne est radicalement contre l’organisation d’une élection présidentielle le 4 juillet prochain. © Fatih Guidoum/AP/SIPA

Manifestation à Alger, le 24 mai. La rue algérienne est radicalement contre l’organisation d’une élection présidentielle le 4 juillet prochain. © Fatih Guidoum/AP/SIPA

Publié le 26 octobre 2019 Lecture : 1 minute.

À l’issue de l’expiration du délai de dépôt samedi à minuit, deux anciens Premiers ministres d’Abdelaziz Bouteflika, Ali Benflis et Abdelmadjid Tebboune, figuraient parmi les candidats enregistrés.

Sont également candidats Azzedine Mihoubi, du Rassemblement national démocratique (RND) -pilier de la coalition ayant soutenu Abdelaziz Bouteflika durant sa présidence – et Abdelkader Bengrina, représentant d’El-Bina, petit parti membre d’une coalition islamiste, dont l’un des députés a été élu en septembre à la présidence de l’Assemblée nationale.

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Abdelaziz Belaïd, ancien cadre du Front de libération nationale (FLN) qui a fondé le Front El-Moustakbel, micro-parti proche du pouvoir, a aussi déposé son dossier.

Les candidats Tebboune et Benflis font figure de favoris à cette présidentielle, qui est cependant rejetée par le mouvement de contestation inédit né fin février. Le pouvoir a annuler, faute de candidats, un premier scrutin prévu le 4 juillet.

La contestation refuse que la présidentielle soit organisée par le pouvoir, aux mains d’ex-figures des 20 ans de présidence d’Abdelaziz Bouteflika, contraint à la démission en avril sous la pression conjuguée de l’armée et de la rue.

L’Anie a désormais sept jours pour statuer sur la validité de ces candidatures et publier la liste des candidats retenus, qu’elle doit ensuite transmettre au Conseil constitutionnel. Ce dernier doit valider la liste définitive des candidats.

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