Au Gabon, les autorités mobilisées contre un trafic de carburant depuis les eaux internationales
Dans les eaux internationales au large du Gabon, en plein golfe de Guinée, les autorités portuaires de Port-Gentil suspectent un bateau citerne d’approvisionner plusieurs compagnies en carburant. Un trafic illégal qui pourrait concerner de grandes sociétés.
![Zone économique exclusive et haute mer dans le golfe de Guinée. © Crédit : Maximilian Dörrbecker (Chumwa)](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2019/10/29/map_of_the_territorial_waters_of_the_atlantic_and_indian_ocean-recadre.png)
Zone économique exclusive et haute mer dans le golfe de Guinée. © Crédit : Maximilian Dörrbecker (Chumwa)
“Ce n’est qu’une partie émergée de l’iceberg”, s’exclame une source proche de l’enquête. “Le trafic semble énorme, mais à ce stade nous n’avons pas encore toutes les preuves”, ajoute cette même source.
Il y a plus de quatre mois, des représentants de l’État à Port-Gentil reçoivent une confidence : un bateau citerne stationné dans les eaux internationales approvisionnerait en carburant des compagnies au Gabon, à un prix deux fois moindre que le prix du marché national.
“Au lieu de 660 francs CFA le litre ou plus, le prix est de 330 francs CFA le litre environ sur le bateau”, explique un employé d’une société qui a reconnu avoir participé au trafic, tout en arguant ne pas savoir qu’il s’agissait d’une activité illégale, par “méconnaissance des lois de la douane”.
Fraude fiscale off-shore
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