Centrafrique : de retour à Bangui, Karim Meckassoua déjà dans la tourmente

Rentré il y a à peine cinq jours en Centrafrique après une année d’absence, l’ancien président de l’Assemblée nationale Abdou Karim Meckassoua, farouche opposant au président Faustin-Archange Touadéra, a été vilipendé par des associations de victimes des crises centrafricaines, qui ont battu le pavé mardi 29 octobre pour réclamer la levée de son immunité parlementaire.

Karim Meckassoua, ex-président de l’Assemblée nationale centrafricaine. © Vincent Fournier pour Jeune Afrique

Karim Meckassoua, ex-président de l’Assemblée nationale centrafricaine. © Vincent Fournier pour Jeune Afrique

Publié le 30 octobre 2019 Lecture : 1 minute.

Ils étaient une centaine à être rassemblées mardi Place Marabena, dans le quartier Miskine, à Bangui. Ces membres d’associations des « victimes des crises centrafricaines » – notamment des femmes violées et des victimes de la Séléka – ont ensuite marché jusqu’à l’Assemblée nationale.

Tous réclamaient la levée de l’immunité parlementaire de l’ancien président de l’Assemblée nationale et actuel député du 3ème arrondissement de Bangui, Abdou Karim Meckassoua, ainsi que sa traduction devant la justice « pour crimes et complicité avec des groupes armés ».

Dans un mémorandum remis à Laurent Ngon-Baba, actuel président du Parlement et que Jeune Afrique a pu consulter, ces manifestants ont notamment critiqué « le rôle présumé du député Meckassoua dans les multiples événements sanglants du Km5 » (…) ou encore les « accointances du député Meckassoua avec les groupes armés« .

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