Électricité : Mike Scholey désigné pour doper les watts de Globeleq sur le continent
Actif uniquement en Afrique, l’opérateur britannique de centrales électriques vient de nommer son nouveau directeur général.
C’est le résultat d’une promotion en interne au sien de l’opérateur de centrales électriques britannique Globeleq, actif uniquement sur le continent africain. Mike Scholey, jusqu’à présent directeur financier et directeur des opérations, vient d’être choisi pour succéder à Paul Hanrahan à la direction générale du groupe.
Spécialiste de la gestion d’opérateurs électriques, formé notamment à la London Business School, il fut précédemment directeur de projet et des finances du groupe britannique Aldwich International, et directeur général de Continental Wind Partners, dont il fonda la filiale asiatique, avant d’intégrer Globeleq en 2015.
5 000 MW supplémentaires pour 2025 ?
Pour sa nouvelle prise de fonction à partir du 1er janvier 2020, Mike Scholey aura pour mission de poursuivre les activités du groupe qui opère 13 centrales électriques, réparties dans cinq pays du continent africain (Côte d’Ivoire, Cameroun, Tanzanie, Afrique du Sud, Kenya). Avec une production totale de 1 390 MW, 61 % de la l’électricité produite par Globeleq est issue de centrales à gaz, 12 % de parcs éoliens, 15 % de centrales solaires et 12 % de centrales thermiques à fioul lourd.
En 2015, l’opérateur qui produisait 1095 MW d’électricité sur le continent s’était fixé pour objectif de fournir 5 000 MW supplémentaire dix ans plus tard. Mike Scholey devra ainsi intensifier le développement du groupe. Il aura notamment pour responsabilité de mener à bien le développement de la capacité de production de la centrale d’Azito en Côte d’Ivoire, pour ajouter 250 MW à sa capacité de production actuelle de 440 MW.
Créée en 2002 par l’institution financière de développement britannique CDC, Globeleq fut jusqu’en 2015 détenu à 30 % par le fonds d’investissement Actis, jusqu’à ce que le fonds de développement norvégien Nordfund débourse 227 millions de dollars pour acquérir l’ensemble de ses parts. Le groupe est depuis détenu à 70 % par CDC et 30 % par Nordfund.
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