Maroc : en appelant à un « nouveau pacte politique », l’Istiqlal cherche à se reconstruire
Le parti de l’opposition, pour qui le dernier remaniement ministériel n’a « aucune identité politique et qui met en péril la légitimité démocratique », appelle à de nouvelles réformes politiques et institutionnelles.
![Le secrétaire général du parti de l’Istiqlal, Nizar Baraka. © Alexandre Chaplier pour JA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2019/04/26/34039hr_.jpg)
Le secrétaire général du parti de l’Istiqlal, Nizar Baraka. © Alexandre Chaplier pour JA
« Régression en termes de libertés publiques », « institutions vidées de leur esprit », « crise politique structurelle ». Le parti de l’Istiqlal durcit le ton. La formation de l’opposition, qui a tenu son conseil national le week-end dernier, sonne la charge contre le flou de gouvernance alors que « la volonté populaire pousse vers un changement réel ».
Dans son discours devant ses partisans, le secrétaire général Nizar Baraka a appelé à « la réouverture, dans l’immédiat, du chantier des réformes politiques et institutionnelles. Et ce, en capitalisant sur les acquis de l’avant et après Constitution de 2011 et en se penchant sur les aspects négatifs qui ont bridé le processus démocratique au Maroc ».
Légitimité démocratique « en péril »
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