À l’Africa Oil Week, les ministres de l’Énergie ne veulent pas se laisser imposer un agenda climatique
Alors que les ONG et institutions internationales poussent les États africains à accélérer leur transition vers les énergies renouvelables, les gouvernements des pays producteurs d’hydrocarbures du continent ne sont pas prêts à abandonner un modèle auquel leurs économies restent très dépendantes.
Au Cap, la conférence Africa Oil Week bat son plein, rassemblant quelque 1 800 professionnels du pétrole et du gaz sur le continent, du 4 au 8 novembre.
À cette occasion, la vingtaine de ministres africains présents à la manifestation sud-africaine a fortement réaffirmé ne pas vouloir se passer de leurs hydrocarbures pour favoriser leur développement économique et répondre à leurs besoins énergétiques.
« Nous ne croyons pas que les différentes sources d’énergie – pétrole, gaz, charbon et renouvelables – soient exclusives les unes des autres, elles sont complémentaires ! », a expliqué Gwede Mantashe, bouillonnant ministre sud-africain des Ressources minérales, pour qui le secteur énergétique de son pays « ne peut évoluer que graduellement, en prenant en compte les questions environnementales, mais aussi et surtout le développement économique et la réduction des inégalités ».
L’urgence de l’électrification du continent
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