Liban-Irak : de Beyrouth à Bagdad, des soulèvements qui inquiètent l’Iran

Au Liban comme en Irak, les manifestants veulent en finir avec une classe politique jugé corrompue et inapte à répondre aux besoins de la population. Ils remettent en cause un système de représentation basé sur le confessionnalisme. L’Iran, qui bénéficie de ce système, ne voit pas d’un bon œil ces revendications, qui menacent de troubler son périmètre de sécurité.

Des manifestants à Beyrouth chantent des slogans contre le gouvernement libanais, le 4 novembre 2019. © Bilal Hussein/AP/SIPA

Des manifestants à Beyrouth chantent des slogans contre le gouvernement libanais, le 4 novembre 2019. © Bilal Hussein/AP/SIPA

Publié le 7 novembre 2019 Lecture : 4 minutes.

S’il y a bien un homme qui ne voit pas d’un bon œil les contestations populaires actuelles au Proche-Orient, c’est bien le général Ghassem Soleimani, chef de la force Al-Qods, l’unité d’élite des Gardiens de la révolution, chargé d’étendre l’influence militaire et politique de l’Iran au Moyen-Orient. Ses pensées sont en Irak, où un soulèvement populaire d’une ampleur inédite a jeté des centaines de milliers de manifestants dans les rues de Bagdad, Bassora, et Kerbala depuis le 1er octobre dernier. Mais son esprit se promène aussi au Liban, où une même fièvre contestataire rassemble chaque jour, depuis le 17 octobre, à Beyrouth et à Tripoli, une foule qui n’en finit pas de crier son ras-le-bol face à la corruption des élites dirigeantes.

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