Azalaï Hôtels veut lever 100 millions d’euros
Mossadeck Bally cherche à lever 100 millions d’euros. Une somme destinée à accélerer le développement de son groupe Azalaï Hôtels.
Le milieu hôtelier africain le trouvait trop prudent, voire hésitant ces derniers temps, alors que des concurrents comme Onomo ou Teyliom mènent tambour battant l’offensive en multipliant les projets.
Mais en fait Mossadeck Bally, le patron du groupe malien Azalaï Hôtels (qui poursuit actuellement cinq projets de construction d’hôtels à Abidjan, Dakar, Conakry, Lomé et Cotonou), lève un trésor de guerre de 100 millions d’euros pour accélérer son développement. L’opération devrait être bouclée avant la fin de l’année. L’homme d’affaires compte mobiliser 40 millions d’euros sous forme d’augmentation de capital et 60 millions sous forme de dette.
Expansion
Outre les projets de construction déjà annoncés, le groupe hôtelier, déjà implanté dans quatre pays d’Afrique de l’ouest (Mali, Burkina, Guinée-Bissau, Bénin), a signé en octobre 2013 un accord avec la Société nationale industrielle et minière (SNIM) pour la reprise de l’hôtel Marhaba à Nouakchott.
Plus récemment Azalaï a fait l’acquisition d’un terrain à Kigali (Rwanda) pour la construction d’un établissement, dont les travaux pourraient démarrer dans les prochains mois.
Lire aussi :
Azalaï se tourne vers l’Afrique de l’Est
Mali : la success-story africaine de Mossadeck Bally
L’Afrique, nouveau champ de bataille des groupes hôteliers internationaux
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