Cours de géo pour chefs d’État
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Comment doit-on donc appeler les différentes zones géographiques de notre continent ? Les uns utilisent volontiers les dénominations « Afrique blanche » et « Afrique noire », en oubliant qu’il y a des Noirs au nord et des Blancs au sud du continent. D’autres préfèrent les expressions « Afrique subsaharienne » et « Maghreb », tout aussi réductrices. L’Union africaine semble avoir sa propre idée sur la question. En témoigne ce florilège tiré de l’un des documents qui seront soumis, début juillet, aux chefs d’État membres : « L’Afrique dont il est question est bien l’Afrique tout entière, du nord au sud, de l’est à l’ouest, sans distinction de race, de couleur et de religion. Il faut ainsi se départir des appellations « Afrique blanche » et « Afrique noire » et d’une terminologie utilisée dans certains pays de l’Afrique du Nord et de l’Est réservant le terme « Afrique » aux seuls pays au sud du Sahara. Il importe aussi d’éviter la classification de l’Afrique du Nord dans le Moyen-Orient et les accords de coopération fondés sur la division du continent. Par ailleurs, le besoin d’assumer les dénominations « Afrique francophone », « Afrique anglophone », « Afrique lusophone » et « Afrique hispanophone » ne doit pas se faire au détriment de la dimension panafricaine et des efforts d’intégration du continent. Les propositions visant à créer une Ligue des États noirs, formulées dans un passé récent, ne sauraient être prises en compte. Le futur de l’Afrique réside dans son unité totale. »
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