Ali et Faouzia Slama

Spécialistes de l’agroalimentaire, de la bureautique et de l’informatique, ils forment le couple vedette du monde des affaires tunisien.

Publié le 22 juin 2004 Lecture : 2 minutes.

Lui, Ali, préside la Fédération nationale des exportateurs. Elle, Faouzia, est l’une des femmes chefs d’entreprise les plus en vue du pays. On les rencontre partout où se discute l’avenir de l’économie tunisienne. Leur dernière apparition médiatisée remonte au 1er mai, au Palais de Carthage. Ce jour-là, le président Zine el-Abidine Ben Ali a remis à Ali un prix récompensant les performances sociales des Établissements Slama, fleuron du groupe du même nom.
Diplômés de l’enseignement supérieur (lui, en commerce ; elle, en économie), les Slama sont, l’un et l’autre, des entrepreneurs nés. S’étant très tôt lancés dans la création d’entreprises, ils sont aujourd’hui à la tête d’un groupe de neuf sociétés, dont les activités vont du raffinage des huiles végétales à la fabrication de beurre et de margarine, en passant par la bureautique et l’informatique. Leur production agroalimentaire est exportée dans les pays arabes, en Afrique subsaharienne et jusqu’au Brésil. Au total, le groupe emploie plus de cinq cents salariés. Son chiffre d’affaires est estimé à 85 millions de dinars (55 millions d’euros).
Accaparé par son rôle de dirigeant du patronat, par la promotion des exportations tunisiennes et ses activités politiques – il est député au Parlement, son expertise économique est appréciée -, Ali Slama délègue de plus en plus ses responsabilités à la tête du groupe aux membres de sa famille, au sens large. Chiheb, son fils aîné, s’occupe des filiales MIB (Matériel industriel et bureautique) et Sogemco (emballage et conditionnement d’huile). Ghassen, le cadet, seconde sa mère à la GIAS (beurre et margarine). Tous deux sont diplômés d’HEC-Montréal. Ridha, le neveu, gère les Établissements Slama, fondés par Ali et ses deux frères, Mohamed et Abdelhakim. Mais il garde un oeil sur tout. Ayant acheté un ordinateur Macintosh dès 1984, il a probablement été le premier à introduire l’informatique en Tunisie. Depuis, il reste un mordu. L’ensemble du groupe étant en réseau, Ali Slama peut, en temps réel, en superviser les activités. Sans quitter son domicile.

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