Vingt ans de crise
Publié le 21 mai 2007 Lecture : 1 minute.
– Avril 1986 Créées trois auparavant, les Forces de libération des Africains de Mauritanie (Flam) publient le Manifeste du Négro-Mauritanien opprimé, qui dénonce la mainmise des Maures sur l’appareil d’État.
– Avril 1989 Un incident entre pasteurs mauritaniens et cultivateurs sénégalais provoque de violentes représailles, de part et d’autre. Un pont aérien est mis en place pour renvoyer les immigrés dans leurs pays d’origine respectifs. Arrêtés à Nouakchott et à Nouadhibou, des Négro-Mauritaniens (fonctionnaires, intellectuels et militaires, pour la plupart) sont, par la même occasion, embarqués de force dans des avions en partance pour Dakar.
– Mai 1989-janvier 1990 Les expulsions vers le Sénégal et, désormais, le Mali s’étendent aux Négro-Mauritaniens du Trarza, du Brakna, de l’Assaba, du Gorgol et du Guidimakha.
– Août 1989 : la Mauritanie et le Sénégal rompent leurs relations diplomatiques.
– Mai 1992 Reprise des relations et réouverture de la frontière.
– 1995 Le HCR cesse progressivement son assistance humanitaire.
– 1996-1998 Plusieurs vagues de retours soutenues par le HCR (près de 35 000 personnes, au total).
– Mars 2007 Sidi Ould Cheikh Abdallahi s’engage, s’il est élu, à régler « le problème des réfugiés en un an, voire six mois ».
