3 questions au Docteur Boubaker Zakhama
Président de la Chambre syndicale tunisienne des cliniques privées
Publié le 21 mai 2007 Lecture : 1 minute.
Jeune Afrique : Où en sont aujourd’hui les cliniques privées dans leur quête de la certification internationale ISO 9 001 ?
Dr Boubaker Zakhama : Depuis quelques années, les cliniques tunisiennes ont adopté un programme de mise à niveau orienté vers la qualité des services de santé. Cette initiative a été largement soutenue par le ministère de la Santé et suivie par le Centre national de la formation et de la promotion professionnelle. Sur les 16 cliniques que nous comptons, 4 ont déjà obtenu leur certification internationale ISO 9 001. Outre cet effort, les cliniques s’orientent de plus en plus vers l’accréditation des actes de soins qui garantira une meilleure sécurité et une qualité optimale.
Pour accueillir davantage de patients étrangers, sur quoi doivent avant tout miser les établissements privés ?
Afin d’être crédibles aux yeux des patients étrangers, les cliniques doivent se concentrer sur le critère de satisfaction, notamment : la qualité de la prise en charge administrative, paramédicale et médicale, l’écoute des patients, la transparence de la facturation et la mise en place d’un système de sécurité et d’hygiène hospitalière.
Quel est l’avenir des cliniques et notamment de celles dites offshore ?
En raison de l’intrication des pathologies souvent rencontrées chez le même patient, la clinique du futur devra être multidisciplinaire et bénéficier d’un équipement de pointe répondant aux besoins de toutes les indications médicales. Elles doivent aussi compter sur un effectif de prestataires de soins maîtrisant toutes les technologies nouvelles.
Les cliniques offshore ont, quant à elles, toutes les raisons de s’installer en Tunisie, compte tenu des atouts considérables que le pays offre aux investisseurs étrangers. Parmi ces atouts, on trouve la position géographique, la stabilité politique, la solidité du tissu social et enfin la compétitivité des coûts et la compétence des cadres tunisiens.
