À Maurice, le ciel africain se prépare à une compétition accrue

À l’issue de la 51e assemblée générale de l’Afraa, les patrons des compagnies africaines ont fait le point sur l’avancement du Marché unique du transport aérien continental, tout en déplorant des coûts trop élevés. Alors même que les cours du pétrole remontent.

Un avion d’Air Sénégal. © Ministère des Transports aériens du Sénégal (via Twitter)

Un avion d’Air Sénégal. © Ministère des Transports aériens du Sénégal (via Twitter)

Rémy Darras © Francois Grivelet pour JA

Publié le 12 novembre 2019 Lecture : 2 minutes.

« Si on accroît la connectivité, on accroît l’attractivité ! Supprimez les taxes, limitez les coûts excessifs, c’est la clé ! ». Cela sonnerait presque comme un cri du cœur. C’est le message aux gouvernements africain délivré depuis Maurice par Alexandre de Juniac, directeur général de l’Association internationale du transport aérien (IATA) lundi 11 novembre, en présence du président par intérim de l’île, Barlen Vyapoory.

C’est dans ce cadre idyllique que s’est tenue jusqu’à ce 12 novembre la 51e assemblée générale de sa petite sœur continentale, l’Association des compagnies aériennes africaines (Afraa), réunissant 379 délégués de 53 pays, des patrons des transporteurs jusqu’aux constructeurs et motoristes.

Tout le monde se prépare actuellement à la compétition dans le cadre du Marché unique du transport aérien africain (Mutaa, Saatm en anglais), ratifié par 32 États, mis en place dans 18 d’entre eux, et qui attend la signature de 22 pays.

Un marché croissant mais moins profitable

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