Contestations postélectorales

Publié le 21 mai 2007 Lecture : 1 minute.

Plusieurs partis de l’opposition burkinabè ont déposé des recours devant le Conseil constitutionnel afin de dénoncer les conditions de réalisation des élections législatives du 6 mai dernier, qui ont accordé une majorité absolue au Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) du président Blaise Compaoré. Ces formations (ADF-RDA, Unir-MS, FFS) pointent notamment le caractère « totalement dénaturé » des fichiers puisqu’y figuraient un nombre important de mineurs ou de personnes décédées. Autre sujet de contestation, le recours aux électeurs dits volants, qui ont voté dans plusieurs bureaux. Des cas suffisamment nombreux, selon les opposants, pour entacher la régularité du scrutin. Quant à la plainte déposée par l’UNDD de Hermann Yaméogo, elle concerne la violation du code électoral. Une quinzaine de circonscriptions ne présentaient qu’un seul candidat – celui du CDP alors que la loi impose un scrutin à la proportionnelle. Le fils du premier président de la République a décidé d’engager une « campagne médiatique » afin de dénoncer – preuves, films et témoignages à l’appui « une fraude généralisée » sur l’ensemble du territoire. Le Conseil constitutionnel devrait se prononcer le 27 mai.

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