Au Maroc, l’Office national de l’eau et de l’électricité s’oriente vers un nouveau business model
La situation financière de l’Office national de l’eau et de l’électricité (Onee) s’est fortement dégradée cette année. Les dirigeants espèrent la mise en place d’un nouveau contrat-programme. La scission de l’Office en trois entités est envisagée.
C’est une année 2019 très difficile pour l’Office national de l’eau et de l’électricité (Onee). Le chiffre d’affaires devrait avoisiner 38 milliards de dirhams, en légère hausse de 2,9% en comparaison avec son niveau de l’année écoulée.
L’établissement finirait ainsi l’exercice avec un déficit dépassant le milliard de dirhams, selon les dernières prévisions du ministère des Finances présentées aux élus de la nation. Alors que l’année précédente s’était terminée sur une bonne note (bénéfices de 1,9 milliard de dirhams), c’est un retour dans le rouge pour l’office et des craintes pour sa stabilité financière.
Le pire c’est que l’Office n’arrive pas à se faire payer par ses plus gros clients : régies, Établissements et des entreprises publiques (EEP), Collectivités locales et territoriales. Le chiffre exact des arriérés pour 2019 n’est pas communiqué, mais il serait d’une dizaine de milliards de dirhams, selon les prévisions de plusieurs observateurs.
Inquiétudes
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