Ces revers et la dégradation de la situation sécuritaire ont renforcé les interrogations sur la capacité de l’armée à faire pièce aux agissements jihadistes et aux autres violences auxquelles ce vaste pays est en proie depuis 2012 et qui ont fait des milliers de morts, civils et combattants.
Un autre opposant, le général Moussa Sinko Coulibaly, ancien candidat à la présidentielle, a réclamé « la démission du président malien Ibrahim Boubacar Kéita ».
Des manifestants ont scandé des slogans antifrançais pour dénoncer, selon eux, « le jeu ambigu » de Paris au Mali où est présente la force française Barkhane, qui mobilise 4.500 militaires français au Sahel.
« Si Paris ne fait rien pour que la crise prenne fin, c’est parce que Paris soutient les rebelles. Si les rebelles sont toujours à Kidal, c’est la faute de Paris », a déclaré à la presse Ouleymatou Diarra, 34 ans, enseignante dans un lycée privé de Bamako.
Kidal, ville du nord-est du Mali sous le contrôle d’ex-rebelles séparatistes touareg, échappe de facto à l’autorité de l’État malien.
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