Zapatero et ses femmes
La nouvelle équipe ministérielle espagnole est trop « rose » et ne sera « pas facile à gouverner », parce que les femmes y sont majoritaires, a estimé l’ineffable Silvio Berlusconi, le 15 avril, au lendemain de sa victoire aux législatives (lire pp. 50-51). Il est vrai que l’Italie figure en Europe parmi les pays les plus notoirement machistes : 17,3 % de femmes au Parlement, contre 36,6 % en Espagne et 47 % en Suède (bonnet d’âne à la République tchèque : 15,5 %). Reconduit à la tête du gouvernement le 11 avril, José Luis Rodriguez Zapatero a donc choisi de s’entourer majoritairement de femmes – une première mondiale. Et pas de simples potiches congédiables à volonté. Elles se nomment (de g. à dr.) : Cristina Garmendia, 46 ans (ministre des Sciences), Magdalena Álvarez, 56 ans (Travaux publics), Mercedes Cabrera, 57 ans (Éducation), Carme Chacón, 37 ans (Défense) – et enceinte de plusieurs mois -, Teresa Fernández de la Vega, 58 ans (vice-Première ministre), Elena Salgado, 58 ans (Fonction publique), Bibiana Aido, 31 ans (Égalité), Beatriz Corredor, 39 ans (Logement) et Elena Espinosa, 48 ans (Environnement rural).
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