Science
Publié le 21 avril 2008 Lecture : 1 minute.
Alimentation et cancer du sein
Les acides gras d’origine industrielle – présents notamment dans les viennoiseries, chips, pâtes à pizza, etc. – favorisent le cancer du sein. C’est du moins ce qui ressort d’une étude française réalisée conjointement par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) et par l’Institut Gustave-Roussy. Publiée dans l’American Journal of Epidemiology, celle-ci s’appuie sur des prélèvements sanguins pratiqués sur 25 000 femmes de 1995 à 1998, et révèle que plus le taux de ces acides gras dits « trans » est élevé, plus le risque de développer une tumeur dans la glande mammaire est grand. La probabilité d’apparition de la maladie peut varier du simple au double.
Des poumons à fleur de peau
Elle n’a pas de poumons, respire par la peau en absorbant l’oxygène de l’eau et vit dans les environs de Bornéo en Indonésie. Il s’agit d’une grenouille surnommée « Barbie » en raison de son nom scientifique (Barbourula kalimantanensis), et connue depuis déjà trente ans par les scientifiques. Mais ceux-ci n’en possédaient qu’un seul exemplaire et s’étaient refusés à la disséquer. Ils se sont donc lancés dans une chasse à la grenouille afin d’en capturer de nouveaux spécimens et les étudier. Reste maintenant à comprendre pourquoi, au fil de son évolution, « Barbie » a perdu ses poumons – ou ne s’en est pas dotée.
L’alligator qui vous veut du bien
D’ici à dix ans, des Américains espèrent créer de nouveaux antibiotiques grâce au sang de l’alligator, qui contient des protéines immunitaires – les « alligacines » – pouvant lutter contre certaines infections humaines. Celles-ci sont particulièrement efficaces contre les staphylocoques dorés, bactéries responsables d’infections nosocomiales mortelles, ou contre le Candida albicans, un champignon extrêmement dangereux pour les personnes souffrant de déficit immunitaire (malades du sida, greffésÂ).
