France-Madagascar : débuts difficiles pour les pourparlers sur l’avenir des Îles Éparses

À la demande d’Emmanuel Macron et d’Andry Rajoelina, des pourparlers ont formellement débuté lundi en vue de régler le différend sur les Îles Éparses, dont Madagascar revendique la souveraineté. La réunion a simplement « acté l’existence d’un différend ».

Emmanuel Macron et Andry Rajoelina, à Paris le 9 octobre 2019. © Laurent Cipriani/AP/SIPA

Emmanuel Macron et Andry Rajoelina, à Paris le 9 octobre 2019. © Laurent Cipriani/AP/SIPA

Publié le 19 novembre 2019 Lecture : 3 minutes.

Les pourparlers qui ont démarré lundi doivent permettre de sortir d’un conflit de souveraineté qui oppose Madagascar à la France depuis quatre décennies. La commission mixte franco-malgache qui doit se pencher sur l’avenir des Îles Éparses a entamé ses travaux au palais d’Andafiavaratra, à Antananarivo.

Ce chapelet de cinq îles – Bassas de India, Glorieuse, Juan de Nova, Tromelin et Europa – donne accès à une vaste zone économique exclusive de 640 400 kilomètres carrés, principalement dans le canal du Mozambique. Les terres et leurs eaux constituent des écosystèmes uniques, tant ils ont été préservés jusqu’à maintenant des dégâts de l’activité humaine. Le sous-sol marin, lui, est réputé riche en hydrocarbures.

Annoncée conjointement par Emmanuel Macron et Andry Rajoelina lors de la visite du président malgache à Paris, fin mai, les premiers pas de cette commission mixte sont pour le moment pour le moins timides. Dans le communiqué final, Français et Malgache ne sont parvenus à s’entendre que sur un point : « Les deux délégations ont acté l’existence, à ce stade, d’un différend sur la question de souveraineté ».

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