Pendant ce temps, d’autres signent !
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Si les uns sont menacés par la « revisitation », d’autres en profitent pour avancer leurs pions. Et il n’y a pas que les Chinois qui s’intéressent aux matières premières congolaises. Le 18 mars dernier, le président de la compagnie russe Alrosa, Sergey Vybornov, a été reçu par le président Joseph Kabila pour envisager une coopération dans l’exploration diamantaire et l’énergie. Le même jour, le ministre des Mines, Martin Kabwelulu, a annoncé le lancement d’un projet d’exploitation du fer dans la province Orientale, au nord de Kisangani, par la société Oriental Iron Company (Orico), dirigée par Dan Gertler. Les investissements évoqués sont faramineux : 7 milliards de dollars.
Le 2 avril, les Canadiens de ICS Copper Systems rendaient publique la signature d’une lettre d’intention avec TransAfrican Minerals Limited qui détient six permis miniers en RDC. Le groupe Antofagasta, leader dans le cuivre en Amérique latine, a exprimé son intérêt pour les gisements congolais. La compagnie émiratie Ras Al Khaimah Minerals & Metals Investments (RMMI) a pour sa part déjà engagé 250 millions de dollars dans différents projets d’exploitation de cuivre et de cobalt. Enfin, dans le domaine des hydrocarbures, le sud-africain SA Minerals Resources Corporation (Samroc) a acquis, en mars, South Africa Congo Oil, qui possède plusieurs concessions pétrolières dans la région du lac Albert (Nord-Est).
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