Le Burkina Faso entièrement déconseillé aux voyageurs, selon le Quai d’Orsay

Le ministère français des Affaires étrangères a classé tout le pays en zone rouge et orange à la faveur de la dernière actualisation de sa carte de conseils aux voyageurs.

Le Burkina Faso est désormais entièrement déconseillé aux voyageurs, selon le ministère français des affaires étrangères. © Ministère français des Affaires étrangères

Le Burkina Faso est désormais entièrement déconseillé aux voyageurs, selon le ministère français des affaires étrangères. © Ministère français des Affaires étrangères

Publié le 20 novembre 2019 Lecture : 1 minute.

Le Burkina Faso, jadis très prisé par les touristes occidentaux est désormais entièrement « déconseillé sauf raison impérative » ou « formellement déconseillé » par le ministère français des Affaires étrangères.

Le Quai d’Orsay a actualisé sa carte de conseils aux voyageurs sur le Burkina Faso et a étendu la « zone rouge » – formellement déconseillée – qui couvre désormais tout le Nord, l’Est et les régions frontalières de l’Ouest, alors que le reste du pays est désormais classé en « zone orange » déconseillé sauf raison impérative. Jusqu’à récemment le centre du pays et la capitale étaient encore en jaune – vigilance renforcée.

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Pour l’instant, les autorités burkinabè n’ont pas encore officiellement réagi à cette mise à jour. Les attaques attribuées aux groupes jihadistes, certains affiliés à Al-Qaïda, d’autres au mouvement État islamique, ont fait près de 700 morts depuis début 2015, selon un comptage de l’AFP, et environ 500 000 déplacés internes et réfugiés, selon l’ONU.

Les deux pays ont annoncé début novembre, à l’occasion de la visite dans le Sahel de la ministre française des Armées, Florence Parly, le lancement de l’opération Bourgou IV pour lutter contre les groupes armés terroristes.

Dans un communiqué diffusé le 18 novembre, Barkhane dresse un bilan de l’opération « menée simultanément au Mali et au Burkina Faso en coopération avec les forces partenaires et la force conjointe G5 Sahel » du 1er au 17 novembre. Elle aurait permis au total « de mettre hors de combat 24 individus, ainsi que la saisie de 64 véhicules, d’une centaine de téléphones et de munitions ».

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