Les droits de vote au FMI en hausse de 3 %

Publié le 21 avril 2008 Lecture : 1 minute.

La réforme de la répartition des quotas et des voix au Fonds monétaire international (FMI) devrait être adoptée, le 28 avril, à la majorité requise parmi les 185 pays membres. Grâce à une nouvelle formule de calcul de l’économie de chaque pays, elle permettra de donner plus de poids aux pays émergents, comme la Chine ou le Brésil, au détriment des pays européens. Les pays africains, eux, profiteront des deux autres volets de la réforme. Le premier consistera à tripler les voix dites « de base » des pays les plus pauvres, ce qui vaudra à l’Afrique subsaharienne une augmentation de 3 % de ses droits de vote. Le second volet prévoit que les administrateurs du FMI représentant plus de dix-neuf pays recevront le renfort de deux adjoints, au lieu d’un seul nommé jusqu’à présent. Les deux représentants de l’Afrique subsaharienne seront mieux à même de connaître les besoins de la vingtaine de pays dont chacun d’eux défend les intérêts à Washington.
Cette réforme est-elle purement « cosmétique », comme le dénonce l’ONG Oxfam, puisque les 24 pays représentés par le Rwanda continueront à ne peser environ que 1,4 % du total des voix du Fonds, contre 1,63 % pour la seule Espagne ? Pour Jean-Claude Masangu Mulongo, président de la Banque centrale de RDC, le transfert annoncé des voix des pays riches vers les pays pauvres n’aboutit pas encore « à une situation parfaite, mais le progrès est tout de même considérable ».

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