Les chancelleries européennes et la Constitution

Publié le 21 avril 2008 Lecture : 1 minute.

Selon des sources diplomatiques, la mouture finale des textes d’application de l’article 66 de la Constitution camerounaise, qui oblige le président de la République, le Premier ministre, les membres du gouvernement et assimilés, tout détenteur d’un mandat électif, les directeurs des administrations centrales, les directeurs généraux des entreprises publiques, les magistrats ainsi que tout gestionnaire de crédits et de biens publics, à déclarer leurs biens et avoirs au début et à la fin de leur mandat ou de leur fonction, est en cours de finalisation dans les services du Premier ministre et sera publiée incessamment. De quoi satisfaire les chancelleries occidentales à Yaoundé, lesquelles ne se sont que mollement opposées à la modification de la Constitution votée le 10 avril par l’Assemblée nationale. Le plus important, selon un diplomate, qui se réjouit des récentes arrestations de « gros poissons » dans le cadre de la lutte anticorruption, est que le Cameroun « reste stable, redémarre sur le plan économique et joue un rôle moteur dans la sous-région d’Afrique centrale ».

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