La mégère inapprivoisée
Dernière incartade de Naomi Campbell, l’ex-top-modèle : elle crache sur un policier et insulte des agents de British Airways !
Publié le 21 avril 2008 Lecture : 2 minutes.
C’est menottée que Naomi Campbell a été contrainte de débarquer, le 4 avril, d’un avion de British Airways en partance pour Los Angeles. L’ex-top-modèle britannique, dont les frasques font les délices des journaux à scandale, a été conduite dans un commissariat londonien, où elle est restée en garde à vue pendant plusieurs heures. Les autorités britanniques lui reprochent d’avoir craché sur un policier et de s’être montrée grossière avec le personnel de la compagnie. Tout ça pour une banale histoire de bagage égaré ! Pas de quoi perdre la boule, direz-vous. Non, sauf quand on s’appelle Naomi CampbellÂ
Car la belle est irascible. Surtout avec ses employés de maison, qu’elle bombarde périodiquement de projectiles divers. En 2006, par exemple, sa femme de chambre tarde à lui apporter la paire de jeans qu’elle réclame : elle reçoit un téléphone portable en plein visage. Bilan : quatre points de suture. Bien sûr, elle portera plainte. Comme deux ex-femmes de ménage, trois ex-assistantes et quelques autres avant elleÂ
Problèmes de drogue
En avril 2007, à la suite d’une énième exaction, l’ex-top-modèle a été condamnée à récurer, cinq jours durant, les toilettes et les parties communes d’un bâtiment administratif de la ville de New York. Elle a suivi des stages, pris des cours de yoga, fait un séjour dans une clinique de l’Arizona En vain. Consciente du risque que cette réputation de harpie fait courir à sa carrière, déjà sur le déclin, Naomi, qui aura 38 ans au mois de juin, tente comme elle peut de se justifier : elle serait secrètement rongée par la solitude et un sentiment d’insécurité. Mais elle conteste la plupart des griefs portés contre elle et s’abstient désormais de rester seule dans une pièce avec une autre personne. Par crainte d’être accusée de brutalité. En 2001, le Daily Mirror avait révélé ses problèmes de drogue. Trois ans plus tard, elle a gagné son procès contre le tabloïd britannique, mais on retient surtout les photos la représentant, à Londres, devant un centre pour toxicomanesÂ
Qui peut encore sauver Naomi Campbell ? Peut-être un bébé ? Las, contrairement à nombre de ses consoeurs qui mettent à profit leur retraite pour pouponner avec application, elle n’a toujours pas, malgré d’innombrables histoires d’amour, trouvé le père idéal. Il est vrai que son caractère emporté n’y aide pas.
Pour sa part, British Airways, qui n’en est pas à son premier démêlé avec elle, envisage un remède radical : lui interdire à vie de voyager à bord de ses avions.
