À Dakar, 20 jeunes femmes africaines récompensées pour leurs travaux scientifiques
Parmi plus de 400 candidatures, 20 femmes originaires du continent africain ont été récompensées par la Fondation L’Oréal et l’Unesco, ce 21 novembre à Dakar, pour leurs travaux scientifiques.
Fatou Joof avait trois ans lorsqu’elle a failli mourir du paludisme, et elle affirme qu’elle s’en souvient encore : « Mes parents avaient baissé les bras : ils étaient persuadés que je n’allais pas m’en sortir ». Près de trois décennies plus tard, c’est dans le même hôpital privé de Banjul, en Gambie, où elle a failli perdre la vie, que la jeune femme oeuvre, depuis deux ans, à l’éradication de la forme la plus sévère de la maladie.
La scientifique étudie la mutation des globules rouges, qui permet de protéger certains individus du virus. « Le taux de mortalité dû au paludisme a drastiquement diminué depuis mon enfance, mais des gens meurent toujours de la maladie, rappelle la jeune femme, qui rêve de faire partie de la solution pour « éradiquer totalement la malaria sévère dans le monde ».
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