Au Gabon, la réforme du foncier revient dans le débat économique

Le foncier reste en débat au Gabon, après le recul du gouvernement sur les possibilités de mise à disposition des terres de l’État sur le marché national et international. Pour beaucoup, la gestion des titres fonciers mériterait d’être révisée au vu des problèmes récurrents en matière d’attribution des terres.

Une piste traversant la forêt, au Gabon. L’enjeu du foncier concerne particulièrement les habitations en milieu forestier. © Ryan

Une piste traversant la forêt, au Gabon. L’enjeu du foncier concerne particulièrement les habitations en milieu forestier. © Ryan

Publié le 26 novembre 2019 Lecture : 3 minutes.

« Nous restons mobilisés et nous voulons aller plus loin, nous exigeons par exemple toujours la publication des titres fonciers », explique Jean-Valentin Leyama, coordonnateur de « Touche pas à ma terre ».

Ce mouvement été né en octobre suite à la décision du gouvernement gabonais, le 2 octobre, de transférer « à la Caisse des dépôts et consignations (CDC) les titres fonciers de l’État » pour que celle-ci devienne « un véhicule capable de lever des fonds sur le marché aussi bien national qu’international pour le compte de l’État en vue du financement des projets de développement ».

Mercredi 20 novembre, suite au tollé suscité par la mesure et à la naissance du mouvement « Touche pas à ma terre », le gouvernement est revenu sur sa décision.

Crainte d’une « hypothèque » des terres pour lever des fonds

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