Expatriés : Luanda et Djouba dans le top 10 des villes les plus chères du monde
Le cabinet ECA International vient de publier son classement annuel des villes les plus chères pour les expatriés. Luanda et Djouba pointent respectivement à la troisième et à la neuvième place de ce classement mondial. Percée « remarquable » : en un an, Conakry est passée du 82e au 43e rang devant… Lagos et Londres.
Selon le classement publié par ECA International, Luanda, capitale de l’Angola, est la 3e ville la plus chère au monde, pour les expatriés. © Reuters
Le cabinet ECA International, spécialiste de la gestion de l’expatriation, vient de publier l’édition 2014 de son étude sur le coût de la vie à travers le monde.
Le classement, réalisé à partir de la comparaison du coût « d’un panier moyen composé de biens de consommation et de services communément consommés par les expatriés », fait une place de choix à l’Afrique qui place deux de ses capitales dans le top 10 des villes les plus coûteuses pour les expatriés.
Selon ce classement, Abidjan et Dakar sont relativement plus chères – pour les expatriés – que Manhattan, Bruxelles ou Londres…
Luanda, la capitale de l’Angola, perd une place mais reste dans le trio de tête, passant de la deuxième à la troisième position, tandis que Djouba, devancée par les suisses Berne et Bâle, pointe à la neuvième place du classement cette année. La capitale du Soudan du Sud occupait le 4e rang dans l’édition 2013 de cette étude.La ville la plus chère du monde en 2014 est Caracas qui fait une remontée fulgurante passant de la 32e à la première place, détrônant Oslo, la capitale de la Norvège.
Villes africaines
Au total douze villes africaines figurent dans le top 50 des villes les plus chères du monde. Outre Luanda et Djouba, Brazzaville (12e), Libreville (14e), Pointe Noire (15e) et Kinshasa (19e) apparaissent parmi les 20 villes les plus coûteuses pour les expatriés, loin devant Paris (28e), Hong Kong (29e) Singapour (31e) ou même New York (Manhattan – 39e).
Il est important également de noter la forte « remontée » des métropoles africaines dans ce classement. Ainsi Abidjan a gagné une vingtaine de places en deux ans, passant du 54e rang mondial en 2012 au 46e en 2013 et cette année à la 30e position. Il en est de même pour Dakar, 33e en 2014, qui n’était « que » 47e l’an dernier.
La percée la plus remarquable reste toutefois celle de Conakry : la capitale guinéenne est passée en un an du 82e rang mondial en 2013 au 43e cette année, « devançant » ainsi… Lagos (45e) et Londres (46e). Logement
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Logement
En ce qui concerne les capitales africaines, le classement du cabinet ECA met particulièrement l’accent sur le fait que « les coûts d’exportation et de transport des produits communément recherchés par les expatriés dans ces villes sont particulièrement élevés ».
Le coût du logement, variable importante et commune à toutes les métropoles inclues dans ce classement, reste relativement élevé dans les villes africaines étudiées. À Luanda, par exemple, la location mensuelle d’un appartement de deux chambres peut coûter jusqu’à 6 500 dollars, selon les données publiées par le cabinet Mercer en 2013, résultat de la forte présence d’une importante communauté d’expatriés.
À Djouba, la dernière née des capitales africaines, la pénurie de logement rend le marché immobilier très tendu pour les expatriés venus faire des affaires dans ce « pays neuf », qui présente un important potentiel.
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