Boycott des élections locales au Cameroun : comment Maurice Kamto a préparé son bluff
La décision de Maurice Kamto de boycotter les prochaines élections législatives et municipales a pris l’ensemble de l’opinion de court, à commencer par les militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC). Pourtant, elle était « mûrement réfléchie ».
Comment le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), dont tous les indicateurs montraient qu’il avait une carte à jouer lors du double scrutin du 9 février 2020, peut-il décider de boycotter le scrutin ? D’autant qu’il ne pourra pas présenter un candidat à la prochaine présidentielle s’il ne prend pas part à ces élections, selon les conditions du Code électoral en vigueur.
La question est sur toutes les lèvres lorsque Maurice Kamto quitte le siège du MRC, le 25 novembre, à l’issue du conseil national du parti dans son 4×4 noir, au milieu d’une foule de militants qui scandent son nom. Il vient d’annoncer que son parti ne participerait pas aux élections. La réponse, elle, se trouve dans les événements qui se sont déroulés plusieurs jours avant cette surprenante déclaration.
Volte-face « inévitable »
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
Les plus lus – Politique
- À Casablanca, la Joutia de Derb Ghallef en voie de réhabilitation
- Mali : ce que l’on sait de la disparition de Daouda Konaté
- En RDC, la nouvelle vie à la ferme de Fortunat Biselele
- Présidentielle en Côte d’Ivoire : la compagne de Tidjane Thiam sort de l’ombre
- Présidentielle en Côte d’Ivoire : la stratégie anti-fake news d’Alassane Ouattara