L’Union africaine aux abonnés absents
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Présenté lors de sa nomination, en février 2002, comme « un talentueux médiateur », le Gabonais Martin Bongo, représentant spécial de l’Union africaine en RD Congo, fait désormais l’unanimité contre lui. Non seulement cet ancien ministre des Affaires étrangères n’a pas pris contact avec les ambassadeurs en poste à Kinshasa au moment de sa prise de fonctions (ce qui lui vaut, à lui et à l’Union africaine, d’être boudés par ceux-ci), mais il brille, depuis plus d’un an, par ses absences répétées : il ne se rend qu’occasionnellement dans la capitale congolaise, pour des séjours qui n’excèdent généralement pas une semaine. Ce qui ne l’empêche nullement de toucher ses émoluments. Résultat : les activités du bureau de l’Union africaine à Kinshasa sont paralysées et le personnel, démoralisé, attend un geste d’Addis-Abeba, où se trouve le siège de l’organisation.
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