Livres hebdo, France

Publié le 24 avril 2003 Lecture : 1 minute.

Ce n’est pas une surprise : le marché du livre se porte mal en Côte d’Ivoire, vitrine du livre français en Afrique. Aujourd’hui, plusieurs librairies indépendantes comme Arte’lettres, à Cocody (Abidjan), ont mis leur activité en veilleuse en attendant des jours meilleurs. Installée de longue date à Bouaké, la capitale du Nord tenue par l’opposition, la Nouvelle Librairie de Côte d’Ivoire a fini par se résoudre à déménager dans le centre-ville d’Abidjan. Des librairies ont été pillées, comme deux succursales du groupe Librairie de France à Yopougon et Treichville. Le directeur général d’Hachette Livre International, Patrick Dubs, craint une « évaporation de la clientèle avec l’exode des Français vers le Sénégal ou la France ». Principal opérateur du marché, adossé à son vaisseau amiral du Plateau, en plein coeur de la capitale ivoirienne, la Librairie de France aurait pourtant perdu moins d’un quart de son chiffre d’affaires. Certes, elle a dû interrompre son développement dans les pays limitrophes, faire appel à une société de gardiennage privée et clamer haut et fort qu’elle appartient bien à des Ivoiriens. Mais, avec 280 employés sur une vingtaine d’établissements, elle affiche encore un chiffre d’affaires de l’ordre de 10 milliards de F CFA.
Le principal problème posé pour la poursuite de l’activité est la suppression des garanties de la Coface, prévisible, qui prive les exportateurs d’assurances.

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