Avec Matis, le Maroc veut rationaliser sa stratégie commerciale

Avec Moroccan Agency for Trade, Investment and Services (Matis), le Maroc espère rationnaliser et mieux coordonner le développement de l’attractivité du pays et la promotion de ses exportations. 

Moulay Hafid Elalamy, ministre marocain du Commerce et de l’Industrie. © Alexandre Dupeyron

Moulay Hafid Elalamy, ministre marocain du Commerce et de l’Industrie. © Alexandre Dupeyron

Publié le 2 juillet 2014 Lecture : 1 minute.

Moulay Hafid Elalamy, ministre marocain du Commerce et de l’Industrie, s’apprête à annoncer la création d’une agence chargée du développement des investissements directs étrangers (IDE) et de la promotion des exportations du pays. Son nom : Moroccan Agency for Trade, Investment and Services (Matis).

La future structure devra centraliser toutes les opérations de développement de l’attractivité du Maroc en tant que terre d’investissement et conduire la promotion de son offre exportable. Des missions qui incombaient jusque-là à l’Agence marocaine pour le développement des investissements (Amdi) et à Maroc Export, deux entités qui se marchent souvent sur les pieds et qui risquent aujourd’hui de disparaître. « Rien n’est encore tranché. Deux schémas sont à l’étude : maintenir l’existence de l’Amdi et de Maroc Export tout en les mettant sous la tutelle de la nouvelle agence d’une part, et les faire fusionner pour donner naissance à Matis d’autre part », confie une source du ministère du Commerce et de l’Industrie.

la suite après cette publicité

Lire aussi : 

Exclusif : Moulay Hafid Elalamy dévoile la nouvelle stratégie industrielle marocaine

Maroc : des entreprises expertes de l’export

Compétitivité : la stratégie de niche du Maroc

la suite après cette publicité

Commerce extérieur

Durant l’année écoulée, les exportations de biens et services du Maroc ont atteint 419 milliards de dirhams (37,28 milliards d’euros), selon les données publiées par le ministère de l’Industrie, du Commerce, de l’Investissement et de l’Economie numérique, soit un recul de 1,64% sur un an.

la suite après cette publicité

Sur la même période, le Maroc a importé environ 293 milliards de dirhams (26 milliards d’euros) de biens et services, soit 1,67% de moins qu’en 2012. Ce repli s’explique en partie par un léger recul des importations d’hydrocarbures et de blé. L’an dernier, le solde des échanges extérieurs du Maroc était déficitaire de 126 milliards de dirhams (11,2 milliards d’euros), en légère hausse par rapport à 2012 (128 milliards de dirhams).

Nouvelle encourageante : selon les données du rapport 2014 sur les investissements mondiaux, publié fin juin par la Cnuced, les flux d’IDE à destinations du Maroc ont atteint 3,358 milliards de dollars en 2013, soit une hausse de 23% sur un an.

L'éco du jour.

Chaque jour, recevez par e-mail l'essentiel de l'actualité économique.

Image

Contenus partenaires