Guinée équatoriale : Ceiba déploie ses ailes

Ceiba Intercontinental ne cache plus ses ambitions. La compagnie équato-guinéenne multiplie les destinations et améliore sa flotte. Son objectif est clair : afficher une réputation sans faille afin de viser l’Europe et l’Amérique latine.  

La compagnie équato-guinéenne étend ses plans de vol vers d’autres continents. © Vincent Fournier/JA

La compagnie équato-guinéenne étend ses plans de vol vers d’autres continents. © Vincent Fournier/JA

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Publié le 3 juillet 2014 Lecture : 1 minute.

Depuis sa première liaison internationale vers le Cameroun, en juillet 2007, quelques mois seulement après sa création, Ceiba Intercontinental a fait du chemin. La compagnie aérienne équato-guinéenne multiplie les vols dans la sous-région et même, ces dernières années, en direction des autres continents. Non seulement elle relie plusieurs fois par jour Bata à Malabo et dessert quotidiennement l’ensemble des pays de la Cemac, mais Ceiba Intercontinental propose des vols directs pour Madrid et le Brésil. À son programme d’ici à la fin de cette année : le Portugal et l’Afrique du Sud.

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Depuis 2010, la compagnie a par ailleurs étendu son plan de vol à l’Afrique de l’Ouest, avec des escales à Abidjan, Accra, Cotonou, Dakar et Lomé.

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Pour être en mesure d’assurer ces services, Ceiba Intercontinental a fait l’acquisition, en mars dernier, d’un Boeing 737-800 d’une capacité de 156 sièges, qui vient s’ajouter au B777 en service depuis 2013. « Nous allons disposer ainsi des moyens nécessaires pour remplir notre mission à l’échelle locale et, surtout, régionale », insiste Bienvenido Esono Engonga Okomo, le directeur général de la compagnie.

1Sortir de la liste noire

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Depuis sa création, Ceiba compte également trois ATR dans sa flotte. Son dernier défi à relever ? Sortir de la « liste noire » des transporteurs aériens établie par l’Union européenne. Si Bruxelles n’a pas cillé après l’ouverture de sa liaison avec l’Espagne, ses experts suivent de près ses efforts pour se conformer aux normes internationales. Et ce d’autant qu’elle vise d’autres capitales européennes, à commencer par Paris.

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