Algérie : polémique sur la juridiction compétente pour juger les caciques du système Bouteflika

Le procès public pour corruption présumée impliquant deux anciens Premiers ministres et plusieurs ex-ministres, walis et hommes d’affaires ayant prospéré sous le règne de l’ex-président Abdelaziz Bouteflika, débutera lundi 2 décembre au tribunal de Sidi M’hamed. Une dernière juridiction que la défense estime d’ores et déjà incompétente.

Ahmed Ouyahia, ancien Premier ministre et « homme des sales besognes » de l’ère Bouteflika, placé en détention provisoire mercredi 12 juin 2019 (image d’illustration). © Sidali Djarboub/AP/SIPA

Ahmed Ouyahia, ancien Premier ministre et « homme des sales besognes » de l’ère Bouteflika, placé en détention provisoire mercredi 12 juin 2019 (image d’illustration). © Sidali Djarboub/AP/SIPA

Publié le 28 novembre 2019 Lecture : 3 minutes.

La liste des prévenus dans ce premier dossier, consacré aux avantages présumés indus accordés aux concessionnaires automobiles, comprend, dans le détail : deux anciens Premiers ministres, Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal, les ex-ministres de l’Industrie Mahdjoub Bedda, Youcef Yousfi, Abdeslam Bouchouareb (qui fait l’objet d’un mandat d’arrêt international), l’ex-ministre des Travaux publics et des Transports Abdelghani Zâalane, ainsi que l’ancien wali de Tipaza Nouria Zerhouni.

Trois concessionnaires automobiles, à savoir Mohamed Baïri, ancien vice-président du Forum des chefs d’entreprises (FCE) et patron du groupe Ival, Hassen Arbaoui, PDG de Global Group et propriétaire de l’usine Glovis/Kia, et Ahmed Mazouz, président du groupe éponyme, devront également comparaître devant le juge dans le cadre de cette même affaire.

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