Tchad : Aubaine Graphique imprime sa marque
L’éditeur Aubaine Graphique, qui a su imprimer sa marque au Tchad, entend développer ses activités dans les autres pays de la sous-région.
![Depuis 1999, Aubaine Graphique est installé à N’Djamena. © VFJA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2014/07/03/tchad-ndjamena_vfja.jpg)
Depuis 1999, Aubaine Graphique est installé à N’Djamena. © VFJA
Aubaine Graphique, depuis sa création, en 1999, s’est spécialisé dans l’impression de manuels et autres fournitures scolaires. Installée dans le quartier de Farcha, à N’Djamena, son usine produit en continu ces petits cahiers colorés familiers à tous les écoliers tchadiens. D’abord spécialisée dans l’édition, la société s’est fait un nom en distribuant les ouvrages des grandes maisons françaises, comme Bordas ou Hachette, avant de franchir le pas et de proposer sa propre production.
Diversification
L’imprimeur a d’abord diversifié ses activités au Tchad, puis a commencé à lorgner les autres pays de la sous-région. À la suite d’un prêt de 10 millions de dollars (7,4 millions d’euros) accordé par les bailleurs de fonds, Mahamat Abderamane Mahamat, le directeur général, décide de tenter sa chance, de l’autre côté de la frontière pour s’implanter en République centrafricaine.
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« C’était assez compliqué au début, mais nous avons réussi à trouver notre clientèle auprès des différents corps diplomatiques ou des expatriés présents dans les principales entreprises du pays », indique le patron d’Aubaine Graphique.
Déboires
Avant que sa société se fasse rattraper par les événements qui dévastent encore le pays. Installée non loin du palais présidentiel, l’équipe a, depuis, plié bagage pour retrouver la capitale tchadienne. Malgré ces déboires, le directeur garde espoir et s’intéresse toujours aux marchés de la sous-région.
À 46 ans, il regarde aujourd’hui avec insistance du côté de la Guinée équatoriale pour stimuler un chiffre d’affaires de 4,5 millions d’euros en 2013. À condition que les pays membres de la Cemac décident de lever véritablement leurs barrières douanières. « Les tarifs pratiqués aujourd’hui sont bien trop élevés pour qu’une activité transfrontalière soit rentable », regrette l’éditeur.
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