Syrie, Irak, Libye : ces professionnels africains du football qui évoluent en zones de guerre

L’un joue en Irak, les autres évoluent en Syrie ou en Libye, des pays où la situation sécuritaire reste très fragile. Portraits du Tunisien Kaïs Yaâkoubi et des Gabonais Stévy Nzambé et Franck Obambou, qui ont choisi de vivre de leur passion du ballon rond dans ces zones à risques.

Des supporters syriens soutiennent leur équipe avant un match de la Coupe d’Asie du groupe B entre l’Australie et la Syrie, le 15 janvier 2019. © Nariman El-Mofty/AP/SIPA

Des supporters syriens soutiennent leur équipe avant un match de la Coupe d’Asie du groupe B entre l’Australie et la Syrie, le 15 janvier 2019. © Nariman El-Mofty/AP/SIPA

Alexis Billebault

Publié le 9 décembre 2019 Lecture : 7 minutes.

Il y a beaucoup d’endroits sur la planète où les voyages sont fortement déconseillés, mais pas interdits. Trois professionnels du football originaires du continent africain ont fait le choix de poursuivre leur carrière dans ces zones dites « à risques » pour des raisons personnelles et financières.

Le défenseur international gabonais Stévy Nzambé avait jusqu’à présent joué, outre dans son pays, en France, en Afrique du Sud, en Eswatini et au Maroc, des pays considérés comme relativement sûrs. Depuis quelques mois, le Librevillois fait partie de l’effectif d’Al-Zawraa SC, un club irakien situé à Bagdad.

Pas très loin de là, Kaïs Yaâkoubi, un ancien international tunisien devenu entraîneur, a accepté en août dernier d’aller coacher Al-Itthad Alep, devenant ainsi le premier étranger à travailler dans un club syrien depuis le début de la guerre, 2011. Quant au Gabonais Franck Obambou, c’est à Al-Ittihad Tripoli, en Libye, qu’il a signé pour une saison, en août dernier. Portraits.

• Kaïs Yaâkoubi, l’entraîneur tunisien en Syrie

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