La privatisation de l’Onatel est en route
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Associée à la Banque internationale du Burkina et au cabinet d’avocats Landwell, la banque d’affaires Rothschild vient d’achever la mise au point, entreprise à la demande du gouvernement burkinabè, du schéma de privatisation de l’Office national des télécommunications (Onatel). La cession de 51 % du capital de la société publique se fera en trois étapes, d’ici à 2009. Dès cette année, 34 % seront cédés à un partenaire stratégique qui assurera la gestion de l’entreprise. Dans la foulée, l’État en introduira 20 % à la Bourse régionale des valeurs mobilières d’Abidjan et en cédera 6 % aux salariés. L’appel d’offres pour la présélection du futur repreneur sera lancé à la fin du mois d’avril, et la liste des candidats bouclée le 14 mai. L’Onatel dispose d’un réseau de soixante-deux mille lignes de téléphone fixe et compte actuellement trente-six mille abonnés à son service de mobiles, via sa filiale Telmob. En 2001, son chiffre d’affaires a été de 70 millions d’euros, pour un excédent brut d’exploitation de 32 millions.
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