Hydrocarbures : le marocain Akwa et l’américain Chevron s’attaquent au continent africain
Après la naissance en 2006 d’Afriquia Lubrifiants, leur co-entreprise, les deux groupes renouvellent ce partenariat et prévoient des implantations en Afrique francophone. Des discussions sont en cours au Maroc pour des contrats de commercialisation au Sénégal et en Côte d’Ivoire.
Le marocain Akwa Group et le géant mondial des hydrocarbures, l’américain Chevron, ont célébré leurs treize ans de partenariat ce mercredi à Casablanca.
Les deux groupes énergétiques ont confirmé leur première union scellée en 2006, qui avait donné naissance à la joint-venture Afriquia Lubrifiants, dans laquelle le marocain détenait 75 % du capital.
La major américaine a ainsi réalisé il y a quelques semaines une augmentation de capital, pour ramener sa participation à 50 %, à égalité avec son associé marocain. « La confiance a été renouvelée après ces années de partenariats. Ce qui va nous permettre de rehausser nos standards et de développer de nouvelles activités », explique Adil Ziady, directeur général du pôle carburants et lubrifiants d’Akwa Group, dont l’actionnaire de référence est la famille Akhannouch.
Les ambitions sont, elles aussi, renouvelées puisque la nouvelle feuille de route assigne de nouvelles ambitions à la co-entreprise, tant localement ou à l’international. Dans l’ancienne mouture du partenariat, Afriquia Lubrifiants ne pouvait produire que le milieu de gamme des lubrifiants Chevron. Dorénavant la société a aussi le droit de fabriquer localement du haut de gamme.
Afriquia Lubrifiants vise le continent africain
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
Les plus lus – Économie & Entreprises
- La Côte d’Ivoire, plus gros importateur de vin d’Afrique et cible des producteurs ...
- Au Maroc, l’UM6P se voit déjà en MIT
- Aérien : pourquoi se déplacer en Afrique coûte-t-il si cher ?
- Côte d’Ivoire : pour booster ses réseaux de transports, Abidjan a un plan
- La stratégie de Teyliom pour redessiner Abidjan