Indicateurs
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La baisse du taux fécondité sera, en Afrique subsaharienne, moins forte qu’ailleurs : en 2050, la femme en âge de procréer aura, en moyenne, trois enfants, contre deux en Afrique du Nord et entre un et deux dans les pays développés. L’Afrique subsaharienne compte aujourd’hui vingt-huit pays (sur quarante-six) ayant moins de 10 millions d’habitants. Ils ne seront plus que quinze en 2050. Actuellement, seul le Nigeria compte plus de 100 millions d’âmes. En l’espace de deux générations, ils seront quatre : Nigeria, République démocratique du Congo, Éthiopie et Ouganda. Le Nigeria, aujourd’hui classé au 10e rang mondial, sera 5e en 2050, derrière l’Inde (1,6 milliard), la Chine (1,42), les États-Unis (0,42) et l’Indonésie (0,34).
Certains pays croîtront plus que d’autres : ainsi, la population du Niger augmentera de 347 % (plus qu’un quadruplement). Le Burkina passera du 65e rang au 44e à l’inverse de l’Afrique du Sud qui rétrogradera du 26e au 53e.
Cette évolution démographique étant, sauf cataclysme, quasi certaine, il appartient aux gouvernants de prévoir aujourd’hui les besoins en infrastructures de demain. Sinon, ils courront à la catastrophe. Alors, on parlera de « bombe » démographique. Et il sera trop tard pour la désamorcer.
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