Élections locales au Cameroun : le vent de boycott se propage dans l’opposition

Après l’opposant Maurice Kamto, Joshua Osih du SDF et Cabral Libii du PCRN menacent à leur tour de se retirer de la course électorale. Les deux anciens candidats à la présidentielle ont chacun posé leurs conditions sans lesquelles leurs militants pourraient boycotter les élections législatives et municipales, le 9 février.

Une femme vote lors de l’élection présidentielle au Cameroun, le dimanche 7 octobre 2018 (Image d’illustration). © Sunday Alamba/AP/SIPA

Une femme vote lors de l’élection présidentielle au Cameroun, le dimanche 7 octobre 2018 (Image d’illustration). © Sunday Alamba/AP/SIPA

Franck Foute © Franck Foute

Publié le 29 novembre 2019 Lecture : 2 minutes.

Le front du boycott des législatives et municipales du 9 février prochain gagne l’opposition. Deux jours après le retrait du Mouvement pour la renaissance (MRC) de Maurice Kamto, le Social democratic front (SDF) et le Parti pour la réconciliation nationale (PCRN) ont annoncé, ce 28 novembre, un possible boycott du scrutin, si des conditions de leur participation n’étaient pas réunies.

Cabril Libii, leader du PCRN, est le premier des deux opposants à avoir émis des réserves quant à la participation de son parti. L’ancien candidat à la présidentielle dénonce, tout comme le MRC, les blocages opérés par les agents de l’administration qui ont plombé le dépôt des dossiers de la moitié de ses candidats.

Fraude pré-électorale

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