« Il est urgent d’organiser la coopération public-privé »

Priorités du Pr Abdelhamid Aberkane, ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière : la formation professionnelle, les partenariats avec le secteur privé et le maintien de la gratuité des soins…

Publié le 24 avril 2003 Lecture : 1 minute.

Universitaire reconnu, le Pr Abdelhamid Aberkane, 57 ans, a largement contribué à la formation des professionnels algériens de la santé. Il a notamment fondé la faculté de médecine de Constantine, en 1970, et fut recteur de l’université d’Annaba (1980-1984), ville où il créa également un Institut national des sciences médicales. En 1988, il connaît même une courte expérience gouvernementale, comme ministre de l’Enseignement supérieur.
Durant les années quatre-vingt-dix, il se tient à l’écart de la vie publique pour s’adonner à la recherche médicale au centre hospitalo-universitaire (CHU) de Constantine et y occuper le poste de chef du service de réanimation (1990-2000). Durant cette période, il fonde le Journal algérien de médecine, tout en conservant des activités hors du pays. En 1991, il ouvre le premier cycle de la faculté de médecine de N’Djamena, au Tchad. En 1997, on le retrouve président du conseil exécutif de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). En 2000, c’est le retour à la vie politique. D’abord comme membre du Comité de réforme des structures et des missions de l’État, puis comme sénateur (2001) et ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière dans le gouvernement d’Ali Benflis.

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