Ces chiffres qui parlent
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196 000 personnes travaillent dans le secteur public de la santé, dont 85 000 paramédicaux et 21 000 médecins. 10 000 praticiens (dont 4 500 spécialistes) exercent dans le privé. L’Algérie dispose d’un médecin pour 930 habitants, mais ce chiffre masque des disparités flagrantes : la wilaya d’Alger compte un médecin pour 318 habitants ; celle de Djelfa, un pour 2 700 habitants. Et le tiers des spécialistes exerce à Alger. L’infrastructure hospitalière est composée de 224 hopitaux généraux (34 500 lits), 32 établissements hospitaliers spécialisés (EHS) (6 500 lits), et 13 centres hospitalo-universitaires (CHU, 13 000 lits), ainsi que de 430 maternités. Le nombre de lits n’a pas varié de manière significative depuis une dizaine d’années. En revanche, les cliniques privées, dont le nombre a dépassé la centaine, sont en plein essor.
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