Ces chiffres qui parlent

Publié le 23 avril 2003 Lecture : 1 minute.

Le Pentagone estime à 12 000 le nombre de morts irakiens, dont 10 000 soldats et 2 000 civils.
Parmi les 275 boucliers humains présents en Irak, on ne dénombre aucun mort ni blessé.
Le Pentagone offre une prime de 200 000 dollars pour toute information aidant à localiser ou capturer Saddam Hussein ou un membre de son entourage. Pour Oussama Ben Laden, l’offre – toujours valable – est de 25 millions de dollars.
L’armée américaine a promis de verser une avance de 20 dollars à chaque Irakien qui reprendrait normalement son travail. Le salaire moyen d’un fonctionnaire est de 1 à 2 dollars par mois. Le taux de change est de 1 dollar pour 3 000 dinars, contre 2 500 le 19 mars. Les premiers salaires seront débloqués par les banques américaines qui ont confisqué les avoirs du gouvernement irakien (1,7 milliard de dollars) sur ordre de George W. Bush.
Selon l’estimation d’un banquier irakien, 6 milliards de dinars et 250 000 dollars ont été volés sous forme de billets dans les banques irakiennes.
85 milliards de dollars ont été budgétisés pour la guerre, dont 80 milliards par les États-Unis et 5 milliards par le Royaume-Uni. Pour les Américains, la facture réelle est estimée à 62 milliards de dollars.
Les États-Unis estiment à 20 milliards de dollars par an le coût de la reconstruction. Et autant pour les recettes d’exportation pétrolière (2,5 millions de barils).
La dette extérieure totale de l’Irak est estimée entre 62 milliards et 120 milliards de dollars, y compris les intérêts impayés et les litiges commerciaux, mais non compris les dommages de guerre (Koweït et Iran). Soit deux ou quatre fois le Produit intérieur brut annuel (30 milliards de dollars). s

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