Un cellulaire pour dix Africains
Progrès fulgurants du téléphone portable sur le continent.
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Dans la téléphonie cellulaire, les records en Afrique tombent les uns après les autres. Dernier en date, celui enregistré par Orascom Télécom Algérie (OTA), qui a franchi, le 10 mars, la barre des 4 millions d’abonnés. L’heureux acquéreur de la puce correspondante, un habitant d’El-Bayadh, dans l’ouest du pays, s’est vu remettre un chèque de 4 millions de dinars (43 000 euros). L’opérateur algérien avait dû attendre près de deux ans pour atteindre le seuil de 2 millions de clients, en juillet 2004. Depuis, la concurrence de Wataniya Telecom, entré en lice à la fin de l’année dernière, semble le stimuler. OTA prévoit d’ores et déjà d’atteindre 5 millions d’abonnés au début du second semestre.
D’autres marchés africains évoluent très rapidement, notamment celui de la République démocratique du Congo et celui du Nigeria. Ce dernier, où le téléphone cellulaire n’a fait son apparition qu’en 2002, apparaît déjà au deuxième rang en Afrique, selon le cabinet américain Pyramid Research, souvent cité en référence pour sa bonne connaissance du continent (voir infographie). Une progression spectaculaire qui explique la montée en puissance de l’opérateur sud-africain MTN, deuxième dans son propre pays derrière Vodacom, mais premier au Nigeria et en passe de devenir leader en Afrique.
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