Obasanjo suit les Américains
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Le président en exercice de l’Union africaine, le Nigérian Olusegun Obasanjo, emboîte le pas aux Américains et appelle à la création d’un Tribunal spécial pour juger les auteurs d’exactions commises au Darfour (région ouest du Soudan). Dans une lettre à l’Union européenne, Obasanjo explique pourquoi il lui semble préférable de confier le dossier à une juridiction compétente sur le modèle du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), donc placée sous l’égide des Nations unies et dont le siège serait fixé à Arusha (Tanzanie), plutôt qu’à la Cour pénale internationale (CPI). Cette solution, que le président nigérian estime davantage susceptible de favoriser « le nécessaire esprit de réconciliation entre les parties », recueille aussi l’assentiment du gouvernement de Khartoum, hostile à toute intervention internationale sur une affaire qu’il considère comme strictement interne.
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