Le tour de la Méditerranée en cent films
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A cause du désistement de dernière minute des bailleurs de fonds, le Festival international du cinéma méditerranéen de Tétouan n’avait pas eu lieu en 2003. On a eu peur de voir disparaître cette manifestation dont l’ambition est de « faire connaître au grand public les meilleures productions cinématographiques » de la Méditerranée. Le festival revient en force, du 25 mars au 1er avril 2005, avec une alléchante et riche programmation, mais aussi la promesse de se tenir annuellement et non plus tous les deux ans.
Au menu donc de sa douzième édition, de quoi satisfaire tous les goûts et tous les âges : fictions, documentaires, courts-métrages, films d’animation, hommages, et une carte blanche (au cinéma andalou).
En ouverture, un très beau film de Yasmine Kassari, L’Enfant endormi, récompensé à chacun des festivals où il a été projeté. Cette première fiction de la jeune réalisatrice belgo-marocaine, qui jusqu’alors avait signé des documentaires, évoque l’interminable attente des femmes qui voient leurs maris et leurs fils partir.
La tentation de l’exil revient encore dans le film de Leïla Kilani, Tanger, le rêve des brûleurs, mais aussi dans Tarfaya (en compétition), de Daoud Aoulad Syad, dont nous attendons impatiemment la sortie en salle. Signalons Dans les champs de bataille, de la Libanaise Danielle Arbid, également en lice pour le Grand Prix de la ville de Tétouan. Parmi les films présentés, des oeuvres venues des quatre coins de la Méditerranée (Albanie, Croatie, Espagne, France, Italie, Palestine, Tunisie…), à ne rater sous aucun prétexte.
Pour plus d’informations : www.festivaltetouan.ma
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