Maroc : les candidatures se dessinent pour reprendre la CGEM
Même si la campagne électorale n’est toujours pas lancée, les intentions pour briguer le poste de président et de vice-président de la Confédération générale des entreprises du Maroc sont nombreuses.
Le patronat marocain traverse l’une de ses périodes les plus troubles de ces dernières années, à la suite de la démission surprenante et inattendue de son président Salaheddine Mezouar au mois d’octobre dernier. Une situation inédite au sein de la CGEM : les équipes préparent la tenue de deuxièmes élections en moins de 18 mois. Elles sont prévues le 22 janvier prochain.
Le conseil d’administration du 28 octobre dernier a aussi précisé que le dépôt des dossiers de candidatures pour le poste de président doit se faire avant le 13 décembre. Ça sera le rôle du conseil d’administration qui se tiendra le 16 du même mois de statuer sur la validité des dossiers qui seront présentés.
Selon nos sources en interne, aucune candidature n’a été formellement déposée jusqu’à présent, mais les annonces sont nombreuses. « Les candidats préfèrent attendre le dernier jour pour garder le suspense et aussi pour éviter d’étaler toutes les cartes », explique-t-on auprès du patronat marocain. Pour rappel, la candidature se fait à travers une liste comprenant un président et un vice-président général qui se présentent en binôme.
Mais pour pouvoir se présenter, il faut un certain nombre de conditions, notamment cent signatures de membres répartis sur au moins trois CGEM régions différentes, dont moins d’un tiers doit venir de Casablanca. « C’est entre autres en raison de cette clause que nous observons ce phénomène d’annonce prématurée », poursuit notre source.
Des candidats qui attendent le moment opportun
Bien s’informer, mieux décider
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