Télécoms : le PDG d’Orange modère ses ambitions concernant Ethio Telecom
Devant les investisseurs et la presse réunis mercredi, le PDG d’Orange s’est montré très prudent quant à la capacité de l’Éthiopie à privatiser rapidement son secteur des télécoms.
S’il confirme son intérêt pour le marché éthiopien via une potentielle entrée au capital d’Ethio Telecom, Stéphane Richard, PDG de l’opérateur français Orange, se montre davantage séduit par l’acquisition d’une des deux licences – devant être octroyées à la mi-mars – que par une prise de participation minoritaire dans l’unique opérateur du pays : « Je me méfie de ceux qui me poussent gentiment vers Ethio Telecom « , a-t-il déclaré, mercredi 4 décembre, en marge de la présentation de la stratégie 2025 du groupe présent dans 18 pays du continent via son entité Orange Afrique et Moyen-Orient (OMEA).
Selon le dirigeant, la situation politique du pays, les caractéristiques de son marché et celles inhérentes à Ethio Telecom compliquent le processus : « C’est un opérateur historique monopolistique d’un pays anciennement communiste. En termes de performance, je ne pense pas qu’on soit dans le top mondial », lance-t-il avec ironie, soulignant la vétusté du réseau 2G national.
Une entrée en bourse d’OMEA « techniquement prête »
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